Refuge de la Pousterle (Cliquer ici pour retourner sur la fiche de Refuge de la Pousterle)
Refuge de la Pousterle
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- Messages : 11
- Enregistré le : 18 mai 2010, 16:29
- Localisation : Saint Ismier
Bonjour,
Il a été ajouté "gîte d'étape ?" , détail sur lequel je voudrais préciser que :
* le statut administratif de cet aménagement, est "refuge", que l'on pourrait mieux qualifier par "refuge de moyenne montagne".
* d'autre part, cet aménagement n'est accessible par véhicule et engins de secours, qu'une partie de l'année (cf enneigement à 1750 m !), et seulement l'été au moyen d'une piste forestière en mauvais état. Ce qui correspond à la définition actuelle de "refuge".
* enfin, l'absence de local de secours ou refuge d'hiver, est presque systématique pour les refuges privés, faute de moyens (humains, matériels) pour l'entretien (plus encore : remise en état !) d'un local ouvert en permanence. C'est la grande différence entre refuges du CAF ou d'autres associations, et refuges privés. Un tel local ne pourrait alors se concevoir qu'en l'établissement d'une notion de service public, et de la prise en charge de l'entretien/remise en état par une administration (commune, département, préfecture...).
Mon petit topo ne terminera pas le débat, et est d'ailleurs anecdotique ; c'est juste pour apporter mon point de vue, en temps que propriétaire dudit refuge.
Meilleures salutations,
B. Bonhomme
Il a été ajouté "gîte d'étape ?" , détail sur lequel je voudrais préciser que :
* le statut administratif de cet aménagement, est "refuge", que l'on pourrait mieux qualifier par "refuge de moyenne montagne".
* d'autre part, cet aménagement n'est accessible par véhicule et engins de secours, qu'une partie de l'année (cf enneigement à 1750 m !), et seulement l'été au moyen d'une piste forestière en mauvais état. Ce qui correspond à la définition actuelle de "refuge".
* enfin, l'absence de local de secours ou refuge d'hiver, est presque systématique pour les refuges privés, faute de moyens (humains, matériels) pour l'entretien (plus encore : remise en état !) d'un local ouvert en permanence. C'est la grande différence entre refuges du CAF ou d'autres associations, et refuges privés. Un tel local ne pourrait alors se concevoir qu'en l'établissement d'une notion de service public, et de la prise en charge de l'entretien/remise en état par une administration (commune, département, préfecture...).
Mon petit topo ne terminera pas le débat, et est d'ailleurs anecdotique ; c'est juste pour apporter mon point de vue, en temps que propriétaire dudit refuge.
Meilleures salutations,
B. Bonhomme
Putaing, que la montagne est belle !
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- Messages : 4233
- Enregistré le : 16 févr. 2005, 01:00
- Localisation : Isére
Nous sommes bien conscients de la problématique liée au statut des refuges privés.BONHOMME a écrit :Bonjour,
* enfin, l'absence de local de secours ou refuge d'hiver, est presque systématique pour les refuges privés, faute de moyens (humains, matériels) pour l'entretien (plus encore : remise en état !) d'un local ouvert en permanence. C'est la grande différence entre refuges du CAF ou d'autres associations, et refuges privés. Un tel local ne pourrait alors se concevoir qu'en l'établissement d'une notion de service public, et de la prise en charge de l'entretien/remise en état par une administration (commune, département, préfecture...).
Meilleures salutations,
B. Bonhomme
Cependant, refuges.info n'est pas l'émanation d'une instance publique, officielle, etc, mais un site qui a pour règle parfaitement admissible de rendre compte des possibilités non seulement d'hébergement mais aussi de recours voire de secours en cas de situation de détresse en montagne.
La perception que nous avons des impératifs de la montagne fait que du premier coup d'oeil l'usager du site saura s'il peut prévoir une sortie en dehors de l'été avec tel ou tel point d'appui, ou non.
Et comme les règles varient avec les frontières, et que les propriétaires/gardiens de lieux d'hébergement ne sont pas toujours précis dans leurs description, nous nous en tenons à des définitions faites d'abord pour le public auquel nous nous adressons, à savoir des montagnards (alpinistes, randonneurs) et non des touristes, lesquels méritent aussi qu'on mette les points sur les "i" en ne leur laissant pas croire qu'ils vont pouvoir trouver n'importe où et à n'importe quel moment les mêmes possibilités, sous le prétexte qu'un lieu s'appelle "refuge".
D'où notre classification.
Elle est d'autant plus impérative dans des pays comme l'Italie, où n'importe qui fait n'importe quoi, qualifiant de "rifugio" un restaurant-dancing accessible en autobus...!
Il en découle qu'il est impossible d'appliquer un critère de choix objectif différent pour Pierre et pour Paul.
N'y voyez ni mépris ni hostilité, mais simplement le moyen d'aider les fréquentateurs de la montagne moyenne ou haute à s'y retrouver.
Merci.