Bonjour,
Je reviens d'un sejour dans les pyrénées et ai passé deux nuit au refuge du cortalet après quoi je me suis vu couvert de boutons. J'ai cru dans un premier temps à des moustiques ou puce. Après examen, il s'avère que ce sont des piqures (trés nombreuses) de punaises de lits. De mes amis dans la même chambrée, seul un autre semble avoir également été atteint. Il semble donc qu'une infection soit en cours dans ce refuge. Je garderai donc un trés mauvais souvenir de ce refuge, qui cependant avait un personnel jeune et sympathique.
Autant éviter ce refuge ainsi que le suivant puisqu'il est possible que l'infection s'y soit propagée, étant donné que nous y avons dormi le jour suivant, à savoir le gite de Batère.
J'ai pris des photos de mon corps mitraillé de piqure et ai l'intention de prévenir le refuge et le site gouvernemental de lutte contre les punaises de lit.
Refuge du cortalet : infection de punaises de lits
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- Enregistré le : 10 sept. 2021, 09:17
Re: Refuge du cortalet : infection de punaises de lits
Bonjour,
Quelques remarques basées sur mes observations, et des discussions avec plusieurs bergers et gardiens de refuges pyrénéens :
- Depuis une petite dizaine d'années, les punaises de lit circulent vivement le long des Pyrénées, du Pays Basque aux Albères. Refuges gardés, non gardés, cabanes, tous les lieux peuvent être potentiellement touchés.
- Les gardiens de refuge traitent les lieux lorsqu'une infection est détectée. Mais les traitements sont lourds, très toxiques, et sont le plus souvent faits en début de saison avant l'ouverture du refuge.
- Pour les lieux non gardés, l'ONF s'efforce de traiter ses propres refuges et abris. C'est plus aléatoire pour les autres.
- Le "coupable" serait les Chemins de St Jacques : arpentés (avant le covid) par une foule de marcheurs (100.000 en 2007,300.000 en 2017, source http://www.chemin-compostelle.info/stat ... stelle.php) les punaises s'y font transporter de manière incontrôlable. Et comme les Chemins de St Jacques traversent les Pyrénées en de multiples endroits...
- Ensuite ce sont les randonneurs le long des Pyrénées qui prennent la relève des pèlerins de St Jacques pour propager les punaises le long de la chaîne.
- Les punaises étant devenues très résistantes aux produits chimiques, il faut je crois s'attendre à ce que cela empire.
- Les refuges des Pyrénées sont plus vulnérables que ceux des Alpes à cause du climat : les punaises ne survivent pas 72h00 à -18°C . Ce n'est pas rare l'hivers dans les Alpes dès 2000m (sauf peut-être dans le Mercantour), c'est plus rare dans les Pyrénées.
Quelques remarques basées sur mes observations, et des discussions avec plusieurs bergers et gardiens de refuges pyrénéens :
- Depuis une petite dizaine d'années, les punaises de lit circulent vivement le long des Pyrénées, du Pays Basque aux Albères. Refuges gardés, non gardés, cabanes, tous les lieux peuvent être potentiellement touchés.
- Les gardiens de refuge traitent les lieux lorsqu'une infection est détectée. Mais les traitements sont lourds, très toxiques, et sont le plus souvent faits en début de saison avant l'ouverture du refuge.
- Pour les lieux non gardés, l'ONF s'efforce de traiter ses propres refuges et abris. C'est plus aléatoire pour les autres.
- Le "coupable" serait les Chemins de St Jacques : arpentés (avant le covid) par une foule de marcheurs (100.000 en 2007,300.000 en 2017, source http://www.chemin-compostelle.info/stat ... stelle.php) les punaises s'y font transporter de manière incontrôlable. Et comme les Chemins de St Jacques traversent les Pyrénées en de multiples endroits...
- Ensuite ce sont les randonneurs le long des Pyrénées qui prennent la relève des pèlerins de St Jacques pour propager les punaises le long de la chaîne.
- Les punaises étant devenues très résistantes aux produits chimiques, il faut je crois s'attendre à ce que cela empire.
- Les refuges des Pyrénées sont plus vulnérables que ceux des Alpes à cause du climat : les punaises ne survivent pas 72h00 à -18°C . Ce n'est pas rare l'hivers dans les Alpes dès 2000m (sauf peut-être dans le Mercantour), c'est plus rare dans les Pyrénées.