Bonjour, est-ce que qq'un sait si il y a une réglementation en vigueur concernant les refuges, leur délimitation et le fait de planter sa tente à 30 ou 50 mètres d'un refuge gardé???
merci d'avance.
réglementation autour des refuges
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- Enregistré le : 08 avr. 2006, 21:58
Bonjour,
En général, le bivouac (petite rente plantée le soir et enlevée au matin) est toléré (Vercors, Mercantour, Ecrins, …) à une certaine distance d’accès pédestre.
Dans les zones les plus fréquentées, les bivouacs ne sont tolérés qu’autour de certains refuges (Vanoise, Corse, …), ou totalement interdits (Grand Paradis, Mt Blanc, …)
cela dépend du règlement du parc (national ou régional) quand le refuge s'y situe, sinon, des arrêts municipaux (vallée des Merveilles par exemple)
Il faut faire quelques recherches sur les sites officiels. Par exemple :
http://www.vanoise.com/fr/nav_generale/ ... _regt.html
LIEN MORT
http://www.mercantour.eu/content/view/183/153/lang,fr/
http://www.les-ecrins-parc-national.fr/ ... oc_ref.htm
Bien sur, il ne faut pas confondre avec le camping (plusieurs jours) n’est autorisé que dans un camping aménagé.
En général, le bivouac (petite rente plantée le soir et enlevée au matin) est toléré (Vercors, Mercantour, Ecrins, …) à une certaine distance d’accès pédestre.
Dans les zones les plus fréquentées, les bivouacs ne sont tolérés qu’autour de certains refuges (Vanoise, Corse, …), ou totalement interdits (Grand Paradis, Mt Blanc, …)
cela dépend du règlement du parc (national ou régional) quand le refuge s'y situe, sinon, des arrêts municipaux (vallée des Merveilles par exemple)
Il faut faire quelques recherches sur les sites officiels. Par exemple :
http://www.vanoise.com/fr/nav_generale/ ... _regt.html
LIEN MORT
http://www.mercantour.eu/content/view/183/153/lang,fr/
http://www.les-ecrins-parc-national.fr/ ... oc_ref.htm
Bien sur, il ne faut pas confondre avec le camping (plusieurs jours) n’est autorisé que dans un camping aménagé.
Dominique http://chemineur.fr
En fait je pose cette question car nous nous sommes fait ejecté d'un petit endroit plat à coté du refuge du chambeyron vers l'ubaye.
c'est vrai que nous sommes un peu fautif aussi, après une longue journée de marche, nous étions assez fatigué et nous avons trouvé un coin plat à côté de ce refuge, nous nous sommes installés et lorsque les tentes étaient finies, le gardien est venu nous dire : ça va pas être possible, vous n'avez pas le droit... bla bla bla... vous auriez pu demander avant!
Bon on a fait une erreur mais le truc, c'est qu'il y a une façon de le dire et il aurait fallu qu'il nous l'explique. Conclusion il a perdu 5 vins chaud et 5 repas du soir. (pas vraiment commerçant le garçon)
Et sur nos 5 jours de rando nous avons dormi qu'à côté des refuges (à plus ou moins50 ou 100 mètres).
c'est vrai que nous sommes un peu fautif aussi, après une longue journée de marche, nous étions assez fatigué et nous avons trouvé un coin plat à côté de ce refuge, nous nous sommes installés et lorsque les tentes étaient finies, le gardien est venu nous dire : ça va pas être possible, vous n'avez pas le droit... bla bla bla... vous auriez pu demander avant!
Bon on a fait une erreur mais le truc, c'est qu'il y a une façon de le dire et il aurait fallu qu'il nous l'explique. Conclusion il a perdu 5 vins chaud et 5 repas du soir. (pas vraiment commerçant le garçon)
Et sur nos 5 jours de rando nous avons dormi qu'à côté des refuges (à plus ou moins50 ou 100 mètres).
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Bonsoir,
Il n’y a pas de parc régional ni national en Ubaye, de sorte qu’aucun règlement de parc ne s’applique.
Il y a fort à parier que le terrain autour du refuge est une propriété privée. Quand au refuge lui même, il appartient à une association « Club alpin français Vallée de l'Ubaye » pour laquelle je n’ai pas trouvé de règlement particulier.
En dehors de tout règlement, il faut savoir :
1) que l’impact de camper ne se limite pas à faire de petits trous dans l’herbe et remporter ses déchets : aussi civilisé soit il, un campeur urine et défèque suivant ses besoins (peu pratiquent l’abstinence à ce niveau) … et, sans entrer dans des détails qui dépassent ce site, la multiplication de ce geste au demeurant naturel finit par rendre le voisinage insalubre, au mieux invivable.
C’est la raison pour laquelle, quand on campe autour d’un refuge, on est prié d’utiliser les toilettes du dit refuge, qu’il faut bien entretenir, d’où une petite nuitée perçue par le gardien, qu’il faut donc prévenir.
2) que le propriétaire du terrain est responsable en cas d’accident et que nous ne sommes pas au courrant de tous les risques (animaux domestiques par exemple) ni des contraintes (passage d’un véhicule, coupe du foin, …), donc que le minimum est qu’on lui demande son avis, au moins qu’on le prévienne.
3) j’en passe et j’en oublie
Je sais que la montagne peut paraître à des néophytes un espace naturel de liberté, mais c’est en réalité un monde complexe ou les risques, responsabilités et contraintes sont bien réels.
Le gardien de refuge n’est pas un commerçant devant réaliser à un chiffre, mais un habitant de la montagne qui nous accueille chez lui.
L’accueil du gardien peut ne pas être à la hauteur de nos rêves, mais il est bien supérieur à celui que nous réserverions à tout quidam venant s’installer sans prévenir sur notre lopin de gazon personnel.
Il n’y a pas de parc régional ni national en Ubaye, de sorte qu’aucun règlement de parc ne s’applique.
Il y a fort à parier que le terrain autour du refuge est une propriété privée. Quand au refuge lui même, il appartient à une association « Club alpin français Vallée de l'Ubaye » pour laquelle je n’ai pas trouvé de règlement particulier.
En dehors de tout règlement, il faut savoir :
1) que l’impact de camper ne se limite pas à faire de petits trous dans l’herbe et remporter ses déchets : aussi civilisé soit il, un campeur urine et défèque suivant ses besoins (peu pratiquent l’abstinence à ce niveau) … et, sans entrer dans des détails qui dépassent ce site, la multiplication de ce geste au demeurant naturel finit par rendre le voisinage insalubre, au mieux invivable.
C’est la raison pour laquelle, quand on campe autour d’un refuge, on est prié d’utiliser les toilettes du dit refuge, qu’il faut bien entretenir, d’où une petite nuitée perçue par le gardien, qu’il faut donc prévenir.
2) que le propriétaire du terrain est responsable en cas d’accident et que nous ne sommes pas au courrant de tous les risques (animaux domestiques par exemple) ni des contraintes (passage d’un véhicule, coupe du foin, …), donc que le minimum est qu’on lui demande son avis, au moins qu’on le prévienne.
3) j’en passe et j’en oublie
Je sais que la montagne peut paraître à des néophytes un espace naturel de liberté, mais c’est en réalité un monde complexe ou les risques, responsabilités et contraintes sont bien réels.
Le gardien de refuge n’est pas un commerçant devant réaliser à un chiffre, mais un habitant de la montagne qui nous accueille chez lui.
L’accueil du gardien peut ne pas être à la hauteur de nos rêves, mais il est bien supérieur à celui que nous réserverions à tout quidam venant s’installer sans prévenir sur notre lopin de gazon personnel.
Dominique http://chemineur.fr
je suis content quelqu'un a trouve la bonne reponse qui normalement est evidente. Sinon le super coin que tu as trouvé pour planter te tente c'est le coin préféré des monsieurs pour faire pipi en regardant les marmottes , les dames preferent allez dans les rochers oû les enfants vont jouer. Mais je n'ai pas attendue que tu plantes ta tente mais je ne surveille pas tout le temps. J'ai meme encore été surpris cet été par un aventurier des temps moderne qui a planté sa tente devant une porte du refuge.
allez sans rancune et bon accueuil aux campeurs sur ta pelouse
le gardien du refuge du chambeyron
allez sans rancune et bon accueuil aux campeurs sur ta pelouse
le gardien du refuge du chambeyron
Bonjour Eric, c'est vrai que l'on a surement abusé de ton hospitalité, si c'était à refaire, je pense que je viendrais directement te voir et t'offir un verre pour m'excuser, tu m'as l'air bien sympathique (comme quoi il ne faut pas juger à la première rencontre...)eric a écrit :je suis content quelqu'un a trouve la bonne reponse qui normalement est evidente. Sinon le super coin que tu as trouvé pour planter te tente c'est le coin préféré des monsieurs pour faire pipi en regardant les marmottes , les dames preferent allez dans les rochers oû les enfants vont jouer. Mais je n'ai pas attendue que tu plantes ta tente mais je ne surveille pas tout le temps. J'ai meme encore été surpris cet été par un aventurier des temps moderne qui a planté sa tente devant une porte du refuge.
allez sans rancune et bon accueuil aux campeurs sur ta pelouse
le gardien du refuge du chambeyron
Et puis, tu sais ce qu'on dit, c'est faisant des erreurs que l'on apprend.
Sans rancune pour moi et au plaisir de repasser du côté de ton refuge.
julilen.
(et par la même occasion le groupe qui est passé aux alentours du 09/08/08)
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- Messages : 35
- Enregistré le : 30 janv. 2005, 18:18
Alors, plusieurs choses :
En montagne, comme partout ailleurs, le terrain appartient à quelqu'un ! et si tu veux dormir dessus, il faut demander au propriétaire. C'est vrai que la plupart du temps, le proprio, c'est la commune ou l'Etat et l'on ne va pas en trouver le représentant à chaque coin de rocher. A proximité des refuges, c'est plus souvent du terrain privé et il convient de demander au gardien.
La plupart du temps, le gardien n'est pas propriétaire du refuge mais seulement gérant, cela signifie qu'il gère le refuge (et ses environs bien souvent). C'est pourquoi il a un droit de regard sur ce qui se passe à proximité. Et quand il est proprio, il peut même t'interdire de camper sur son terrain ! (refuges de Buffère et Ricou en Clarée, du Carrelet vers la Bérarde, du Roc de la Pêche en Vanoise, de furfande en Queyras,...). Cest pourquoi, dans le doute, c'est toujours mieux de demander au gardien si tu veux bivouaquer vraiment proche du refuge.
Bonnes balades
En montagne, comme partout ailleurs, le terrain appartient à quelqu'un ! et si tu veux dormir dessus, il faut demander au propriétaire. C'est vrai que la plupart du temps, le proprio, c'est la commune ou l'Etat et l'on ne va pas en trouver le représentant à chaque coin de rocher. A proximité des refuges, c'est plus souvent du terrain privé et il convient de demander au gardien.
La plupart du temps, le gardien n'est pas propriétaire du refuge mais seulement gérant, cela signifie qu'il gère le refuge (et ses environs bien souvent). C'est pourquoi il a un droit de regard sur ce qui se passe à proximité. Et quand il est proprio, il peut même t'interdire de camper sur son terrain ! (refuges de Buffère et Ricou en Clarée, du Carrelet vers la Bérarde, du Roc de la Pêche en Vanoise, de furfande en Queyras,...). Cest pourquoi, dans le doute, c'est toujours mieux de demander au gardien si tu veux bivouaquer vraiment proche du refuge.
Bonnes balades