Comportement des randonneurs en refuge
Comportement des randonneurs en refuge
Je randonne pas mal et je constate que certains randonneurs apportent leur vin dans les refuges. Est ce donc un nouveau concept?
Pourquoi monter du vin et le boire sous le nez du gardien qui en vend?
Cela ne devrait pas se pratiquer.
c'est comme prendre sa boisson dans un supermarché et aller la boire sur une terrasse de café en ville ! les randonneurs pensent ils que les gardiens ne sont la que pour donner de l'eau, un pansement, ou ce qui peut nous manquer en randonnée?
Trouvez vous cela normal?
Pourquoi monter du vin et le boire sous le nez du gardien qui en vend?
Cela ne devrait pas se pratiquer.
c'est comme prendre sa boisson dans un supermarché et aller la boire sur une terrasse de café en ville ! les randonneurs pensent ils que les gardiens ne sont la que pour donner de l'eau, un pansement, ou ce qui peut nous manquer en randonnée?
Trouvez vous cela normal?
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Bonjour,
C’est une excellente question. Un vrai refuge sert à faciliter et sécuriser les randonnées. Pas à faire du chiffre (il ne serait d’ailleurs pas rentable). C’est pourquoi il sait s’adapter à ce dont on a réellement besoin : la nuit (ou le droit de bivouaquer à côte) et/ou le repas... On peut tout à fait apporter son repas (ou une partie) .
Par contre, il faut se conformer à quelques règles simples suivant les refuges:
- le gardien peut demander que le repas apporté soit consommé dans une salle hors sac (et ne pas utiliser celles du service).
- En cas de bivouac, il est demandé d’utiliser les toilettes du refuge (et donc une participation)
Le fait d’amener son vin est un peu plus délicat : je vois mal ou est la logique de randonneur. Quoi que ça m’est déjà arrivé de gouter une spécialité amenée par un copain (on a même le droit d’en offrir au gardien).
L’équilibre réside dans le respect mutuel avec le gardien. Si on amène son vin pour faire baisser la facture ou si le gardien essaye de faire du chiffre, on sort de l’esprit montagne.
Bien entendu, ce gentil topo ne s’applique pas à un établissement cherchant la rentabilité (ça existe, même si ce n’est pas la majorité)
Il ne s’adresse pas non plus à ceux qui montent dans les refuges uniquement pour festoyer (C.F. une discussion de ce jour dans un autre forum).
C’est une excellente question. Un vrai refuge sert à faciliter et sécuriser les randonnées. Pas à faire du chiffre (il ne serait d’ailleurs pas rentable). C’est pourquoi il sait s’adapter à ce dont on a réellement besoin : la nuit (ou le droit de bivouaquer à côte) et/ou le repas... On peut tout à fait apporter son repas (ou une partie) .
Par contre, il faut se conformer à quelques règles simples suivant les refuges:
- le gardien peut demander que le repas apporté soit consommé dans une salle hors sac (et ne pas utiliser celles du service).
- En cas de bivouac, il est demandé d’utiliser les toilettes du refuge (et donc une participation)
Le fait d’amener son vin est un peu plus délicat : je vois mal ou est la logique de randonneur. Quoi que ça m’est déjà arrivé de gouter une spécialité amenée par un copain (on a même le droit d’en offrir au gardien).
L’équilibre réside dans le respect mutuel avec le gardien. Si on amène son vin pour faire baisser la facture ou si le gardien essaye de faire du chiffre, on sort de l’esprit montagne.
Bien entendu, ce gentil topo ne s’applique pas à un établissement cherchant la rentabilité (ça existe, même si ce n’est pas la majorité)
Il ne s’adresse pas non plus à ceux qui montent dans les refuges uniquement pour festoyer (C.F. une discussion de ce jour dans un autre forum).
Dominique http://chemineur.fr
Selon toi, les gardiens ne sont pas au travail pour faire du chiffre !!!
(que dirais tu si ton patron ne te versait pas de salaire????)
Penses tu que les gardiens vivent d'amour et d'eau fraiche?
La passion de la montagne n'a jamais nourri personne ni payer les factures ! Tous les gardiens de refuge ne sont pas salariés, certains sont commercants et avec des clients comme vous , sont obligés de cumuler plusieurs emplois pour s'en sortir financierement
Continuez ce genre de raisonnement et bientot, il n'y aura plus de gardiens
nous sommes contents de les trouver pour nous faire partager leur passion, nous héberger, nous restaurer, nous dépanner,. la moindre des choses est de consommer !
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C’est une excellente question. Un vrai refuge sert à faciliter et sécuriser les randonnées. Pas à faire du chiffre (il ne serait d’ailleurs pas rentable). C’est pourquoi il sait s’adapter à ce dont on a réellement besoin : la nuit (ou le droit de bivouaquer à côte) et/ou le repas... On peut tout à fait apporter son repas (ou une partie) .
Par contre, il faut se conformer à quelques règles simples suivant les refuges:
- le gardien peut demander que le repas apporté soit consommé dans une salle hors sac (et ne pas utiliser celles du service).
- En cas de bivouac, il est demandé d’utiliser les toilettes du refuge (et donc une participation)
Le fait d’amener son vin est un peu plus délicat : je vois mal ou est la logique de randonneur. Quoi que ça m’est déjà arrivé de gouter une spécialité amenée par un copain (on a même le droit d’en offrir au gardien).
L’équilibre réside dans le respect mutuel avec le gardien. Si on amène son vin pour faire baisser la facture ou si le gardien essaye de faire du chiffre, on sort de l’esprit montagne.
Bien entendu, ce gentil topo ne s’applique pas à un établissement cherchant la rentabilité (ça existe, même si ce n’est pas la majorité)
Il ne s’adresse pas non plus à ceux qui montent dans les refuges uniquement pour festoyer (C.F. une discussion de ce jour dans un autre forum).[/quote]
(que dirais tu si ton patron ne te versait pas de salaire????)
Penses tu que les gardiens vivent d'amour et d'eau fraiche?
La passion de la montagne n'a jamais nourri personne ni payer les factures ! Tous les gardiens de refuge ne sont pas salariés, certains sont commercants et avec des clients comme vous , sont obligés de cumuler plusieurs emplois pour s'en sortir financierement
Continuez ce genre de raisonnement et bientot, il n'y aura plus de gardiens
nous sommes contents de les trouver pour nous faire partager leur passion, nous héberger, nous restaurer, nous dépanner,. la moindre des choses est de consommer !
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C’est une excellente question. Un vrai refuge sert à faciliter et sécuriser les randonnées. Pas à faire du chiffre (il ne serait d’ailleurs pas rentable). C’est pourquoi il sait s’adapter à ce dont on a réellement besoin : la nuit (ou le droit de bivouaquer à côte) et/ou le repas... On peut tout à fait apporter son repas (ou une partie) .
Par contre, il faut se conformer à quelques règles simples suivant les refuges:
- le gardien peut demander que le repas apporté soit consommé dans une salle hors sac (et ne pas utiliser celles du service).
- En cas de bivouac, il est demandé d’utiliser les toilettes du refuge (et donc une participation)
Le fait d’amener son vin est un peu plus délicat : je vois mal ou est la logique de randonneur. Quoi que ça m’est déjà arrivé de gouter une spécialité amenée par un copain (on a même le droit d’en offrir au gardien).
L’équilibre réside dans le respect mutuel avec le gardien. Si on amène son vin pour faire baisser la facture ou si le gardien essaye de faire du chiffre, on sort de l’esprit montagne.
Bien entendu, ce gentil topo ne s’applique pas à un établissement cherchant la rentabilité (ça existe, même si ce n’est pas la majorité)
Il ne s’adresse pas non plus à ceux qui montent dans les refuges uniquement pour festoyer (C.F. une discussion de ce jour dans un autre forum).[/quote]
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En fait, je pense que Dominique voulait dire que les gardiens n'ont sans doute pas pour ambition de faire fortune en faisant fonctionner les refuges.nathalie a écrit :Selon toi, les gardiens ne sont pas au travail pour faire du chiffre !!!
Aussi, je trouve aussi un peu indélicat de venir avec son vin et de profiter d'une salle pour y faire son casse-croûte. Il me semble que dans le plus souvent l'utilisation de la salle "hors sac" est conditionnée par l'achat des consommations sur place.
Pour répondre à Ginette. Il existe des refuges où l'on paye un forfait pour le passage, ce qui donne le droit de passer une nuit, d'utiliser les sanitaires et d'accéder librement à la cuisine. Chacun est tenu d'apporter ses provisions, sans restriction sur les boissons, même si le refuge en vend également. Voilà peut-être qui donne un éclairage nouveau sur la présence de randonneurs consommant leurs propres boissons...
"...'utilisation de la salle "hors sac" est conditionnée par l'achat des consommations sur place...."
Conditionnée...? Par qui ? Pourquoi ? Où a-t-on jamais vu ou lu pareille injonction ?
Qui ici pose des "conditions" ? Mes chers petits amis, il faut vous rappeler que le mot "refuge" renferme un certain nombre de concepts, de raisons, qui sont en passe d'être...passés au compte des profits et pertes, justement. A l'origine, un gardien était là pour garder, et assurer éventuellement la fourniture d'un repas basique ; la fonction a été assurée à l'origine par les bergers qui offraient une place sur de la paille et un bol de lait aux alpinistes de passage (j'ai rencontré ce genre de situation dans les Alpes orientales, et ça existe encore !), à charge pour ces derniers de les dédommager de quelque façon, ce qui était souvent refusé d'ailleurs. Depuis la création des refuges par divers clubs, il a toujours été entendu que la consommation de quoi que ce soit n'était qu'une possibilité. Vous faites décidément une place de plus en plus exorbitante aux rapports d'argent : que celui qui n'en dispose pas aille coucher dehors et se faire f...., voilà la belle morale de ces temps, elle s'insinue dans vos cervelles et tend à devenir la pensée unique. Tout finit par assumer la même logique mercantile : hôpital, école, prison (eh oui, il y en a de privées désormais), armée. Je vous rappelle que les statuts des Clubs spécifient (ou spécifiaient...) que la norme d'accès aux refuges consiste à venir y chercher un abri moyennant une somme modique, un point c'est tout.
Conditionnée...? Par qui ? Pourquoi ? Où a-t-on jamais vu ou lu pareille injonction ?
Qui ici pose des "conditions" ? Mes chers petits amis, il faut vous rappeler que le mot "refuge" renferme un certain nombre de concepts, de raisons, qui sont en passe d'être...passés au compte des profits et pertes, justement. A l'origine, un gardien était là pour garder, et assurer éventuellement la fourniture d'un repas basique ; la fonction a été assurée à l'origine par les bergers qui offraient une place sur de la paille et un bol de lait aux alpinistes de passage (j'ai rencontré ce genre de situation dans les Alpes orientales, et ça existe encore !), à charge pour ces derniers de les dédommager de quelque façon, ce qui était souvent refusé d'ailleurs. Depuis la création des refuges par divers clubs, il a toujours été entendu que la consommation de quoi que ce soit n'était qu'une possibilité. Vous faites décidément une place de plus en plus exorbitante aux rapports d'argent : que celui qui n'en dispose pas aille coucher dehors et se faire f...., voilà la belle morale de ces temps, elle s'insinue dans vos cervelles et tend à devenir la pensée unique. Tout finit par assumer la même logique mercantile : hôpital, école, prison (eh oui, il y en a de privées désormais), armée. Je vous rappelle que les statuts des Clubs spécifient (ou spécifiaient...) que la norme d'accès aux refuges consiste à venir y chercher un abri moyennant une somme modique, un point c'est tout.
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Je ne faisais que rapporter mes observations (dans les Vosges), sans prétendre que ce soit la norme de tous les refuges. Ensuite, il me semble qu'un refuge gardé n'est pas une place publique et que le gestionnaire est souverain de ses lieux. Il peut donc fixer les règles et les usages à sa guise. Aux gens de passage de les accepter ou pas...Anonymous a écrit :"...'utilisation de la salle "hors sac" est conditionnée par l'achat des consommations sur place...."
Conditionnée...? Par qui ? Pourquoi ? Où a-t-on jamais vu ou lu pareille injonction ?
Ceci dit, c'est vrai que le mercantilisme a réussi à polluer même certains endroits des plus reculés. La notion de service et d'hospitalité s'est rapproché de la notion de prestation. Maintenant, certains endroits imposent peut-être explicitement certaines règles pour compenser le manque de savoir vivre de personnes que je qualifie personnellement de touristes qui utilisent les refuges comme des abris bus...
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Tout à fait.Willy a écrit :... le gestionnaire est souverain de ses lieux. Il peut donc fixer les règles et les usages à sa guise. Aux gens de passage de les accepter ou pas...
Il faut bien distinguer un refuge d'association d'escaladeurs (CAF, ...), un refuge privé (habitant du coin vous accueillant pour se faire un complément de revenu), une cabane de berger (laissée ouverte par tradition montagnarde), une cabane de parc (sans eau ni gardiennage de quelque sorte), une cabane de l'ONF (priorité aux ouvriers), de chasseurs, de spéléos ...
ça ne me choque pas du tout qu'un refuge privé n'autorise pas à amener son vin. Par contre, quand il y a marqué "salle hors sac", c'est fait pour (il faut même tout amener!)
Refuges.info est justement là pour apporter ces précisions et savoir à quoi s'en tenir avant de monter.
Evidemment, quand on est là haut, il faut respecter les règles... essayez donc de bivouaquer dans le Parc du Grand Paradis ou de passer la nuit dans une cabane suisse ou ce n'est pas autorisé... !
Il est certain que dans les Vosges (que j'ai plusieurs fois pratiqué) la nature du terrain et la densité de l'habitat rendent inutile la notion de "refuge". Les points d'accueil ont donc d'autre objectifsWilly a écrit :Je ne faisais que rapporter mes observations (dans les Vosges), sans prétendre que ce soit la norme de tous les refuges...
Modifié en dernier par Dominique le 13 sept. 2010, 19:12, modifié 1 fois.
Dominique http://chemineur.fr
Objection Votre Honneur ! Il peut faire ça dans un refuge privé, pas dans un refuge du CAF, ou de la STD (pour les autres - le PNV par exemple - je ne sais pas), où les règles (admission/consommations) sont fixées par les clubs en question et ne prévoient aucune obligation de consommer quoi que ce soit pour les alpinistes ou randonneurs qui séjournent dans le refuge (càd qui y passent la nuit). Seul le prix des nuitées est dû. Si ces dispositions sont caduques, merci de me donner les références SVP. Le gardien n'est pas chez lui dans un tel refuge, mais bien chez...ceux qu'il accueille et paient leur cotisation, il n'est que gérant. Et de toute manière, on imagine difficilement qu'un gardien tire assez de ressources de sa présence pour en vivre 365 jours par an... il doit avoir d'autres cordes à son arc.Willy a écrit : Ensuite, il me semble qu'un refuge gardé n'est pas une place publique et que le gestionnaire est souverain de ses lieux. Il peut donc fixer les règles et les usages à sa guise. Aux gens de passage de les accepter ou pas...
Et je ne parle pas du pb des sanitaires, du savon, des baignoires, douches, parfums et autres massages thaïlandais qui vont finir par envahir les "refuges"...je risque de me laisser aller à des digressions peu amènes sur mes contemporains.
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On est en général discret sur ses revenus.Anonymous a écrit :on imagine difficilement qu'un gardien tire assez de ressources de sa présence pour en vivre 365 jours par an... il doit avoir d'autres cordes à son arc.
Mais je sais de première main qu'en 3 mois de gardiennage d'un refuge CAF petit mais avantageusement situé, une certaine gardienne que je connais bien dégageait un revenu équivalent à une année d'un salaire de fonctionnaire.
Je rappelle pour faire avancer le shmiliblick que dans les refuges de club, le gardien est un gérant qui est rémunéré uniquement par les bénéfices qu'il réalise sur les consommations (le bénéfice des nuitées va au club).
D'autres systèmes existent (le propriétaire d'un refuge privé peut louer à l'année le fond de commerce à un gardien/gérant, etc.)
Bref : le gardien a donc intérêt à ce que les usagers du refuge consomment. C'est son gagne pain.
Je connais un peu l'envers du décor, et il faut reconnaitre que c'est Nathalie qui a raison.
Dans un monde parfait ça pourrait fonctionner autrement. En attendant le grand soir, c'est comme ça.
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Je crois qu'on parle de la même chose en fait... Chaque club fixe les règles de fonctionnement de ses refuges. J'ai certes un peu fait l'amalgame entre le gestionnaire et le propriétaire.Anonymous a écrit :Objection Votre Honneur ! Il peut faire ça dans un refuge privé, pas dans un refuge du CAF, ou de la STD (pour les autres - le PNV par exemple - je ne sais pas), où les règles (admission/consommations) sont fixées par les clubs en question...Willy a écrit : Ensuite, il me semble qu'un refuge gardé n'est pas une place publique et que le gestionnaire est souverain de ses lieux. Il peut donc fixer les règles et les usages à sa guise. Aux gens de passage de les accepter ou pas...
Pour entrer dans les détails à propos de la notion de refuge privé, un refuge propriété d'un club (comme le CAF par exemple) n'est pas moins privé qu'un propriété d'un particulier, me semble t'il Par contre, comme il a été souligné, le fonctionnement peut être très différent.
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Re: Comportement des randonneurs en refuge
Un randonneur qui monte en refuge avec sa boisson alors que le refuge fait bistrot est soit pauvre soit maso
j'en connais qui poussent l’abnégation jusqu’à monter 1200 m avec des bouteilles pleines et qui après sont si épuises qu'il ne peuvent redescendre les bouteilles vides.
j'en connais qui poussent l’abnégation jusqu’à monter 1200 m avec des bouteilles pleines et qui après sont si épuises qu'il ne peuvent redescendre les bouteilles vides.
Re: Comportement des randonneurs en refuge
J'avais demandé à un gardien d'un refuge du CAF comment ça marchait et si je me souviens bien :
- Il loue le refuge à peu prêt 3 000€ au CAF (il loue sa chambre et la cuisine).
- Il touche 1€ par nuit au refuge (fréquentation ~2 200 personnes sur la saison).
- Il ne reverse rien pour la bouffe.
Il ne pouvait pas forcer les gens à manger sur place. Il me semblait que des gens mangeaient dans la salle commune leur propre repas monté dans le sac.
- Il loue le refuge à peu prêt 3 000€ au CAF (il loue sa chambre et la cuisine).
- Il touche 1€ par nuit au refuge (fréquentation ~2 200 personnes sur la saison).
- Il ne reverse rien pour la bouffe.
Il ne pouvait pas forcer les gens à manger sur place. Il me semblait que des gens mangeaient dans la salle commune leur propre repas monté dans le sac.
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Re: Comportement des randonneurs en refuge
Bonjour
Quel que soit le régime qui s'applique au refuge, les conditions doivent être affichées dans la salle pour information et éviter tout malentendu. le visiteur sait ensuite à quoi s'attendre. Devoir consommer dans une salle "Hors sac" est pour moi contradictoire. Ce n'est plus "Hors sac" dans ce cas, mais "Venez sans sac, la consommation ici est celle des achats obligatoires". Pourquoi le vin plus que le saucisson ? Parce que c'est plus cher ?
Quand on voit la diversité des pratiques des "hébergeurs", on a beau être sensé ne pas ignorer la loi, on ne monte pas non plus sa boule de cristal dans son sac à dos !
Il nous est arrivée de laisser des victuailles dans des bergeries pour remercier de la paille et du bois de chauffage que l'on y trouvait et utilisait pour y passer la nuit. Le troc a encore cours. Mais de vouloir tirer profit de toute prestation, viendra la mort de la randonnée. Déjà que les fils électrisés, les patoux, les nouveaux propriétaires qui clôture un GR, les engins motorisés non autorisés qui vous expliquent comment partager la nature... dégrade la randonnée en certains endroits...
La randonnée reste encore, hors le matériel, un sport financièrement abordable. Mais plus pour longtemps. Bivouaker devient de plus en plus difficile voire impossible dans certains massifs, départements... A vouloir tout maîtriser, il ne reste que les routes forestières, ou les GR, les autoroutes pédestres quoi ! Les petits chemins meurent étouffés par la végétation parce qu'il n'est plus possible d'y déposer un pas à cause des barrières qui florissent plus vite que la végétation.
S'il faut tout monnayer (s'assoir, dormir, aller aux toilettes, admirer le paysages...) , cela deviendra une rando avec péage. Et moi, je déteste les autoroutes. Je ne fais justement pas partie d'un club parce que je ne trouve aucun intérêt aux voyages en charter. J'aime cette liberté d'aller à mon rythme au gré des découvertes botaniques. Mais force est de constater que de plus en plus souvent, je dois rebrousser chemin à cause du sentiment surdéveloppé de propriété. Je me suis même fait virée d'un espace herbé sur un col, qui n'était pas un champ, sans clôture, non délimité, parce que allongée, je photographiais une fleur... "C'est privé ici ! Fouttez le camps !!" . J'ai eu beau expliquer ce que j'y faisais, cet animal mal embouché avait un bar à 500m, fermé dans cette période hors saison mais il avait grand besoin de faire valoir ses "droits de propriétaire".
Qu'est devenue en France, la liberté d'aller et venir ? Déposer sa rando sur un site très florissant c'est déjà risquer de perdre "son petit coin de paradis".
Pour randonner heureux, randonnons cachés... voilà où nous en sommes arrivés. Cela n'excuse en rien le comportement de certains que l'on ne peut appeler "randonneur" car le randonneur a normalement une éthique.
Mais on ne peut vouloir vivre du tourisme, vouloir développer celui-ci à tout crin et se plaindre après des conséquences !
J'ai commencé la randonnée où elle n'était connue que des gens du pays et qui ne marchaient pas pour le plaisir et des militaires. J'espère pour la nature et le devenir des sites naturels, qu'elle perde son effet de mode. Finalement, ce sera peut-être ce qui vise à la développer, le mercantilisme, qui sonnera son glas. la randonnée est devenue une poule au oeufs d'or... et vous connaissez la chute de l'histoire.
Quel que soit le régime qui s'applique au refuge, les conditions doivent être affichées dans la salle pour information et éviter tout malentendu. le visiteur sait ensuite à quoi s'attendre. Devoir consommer dans une salle "Hors sac" est pour moi contradictoire. Ce n'est plus "Hors sac" dans ce cas, mais "Venez sans sac, la consommation ici est celle des achats obligatoires". Pourquoi le vin plus que le saucisson ? Parce que c'est plus cher ?
Quand on voit la diversité des pratiques des "hébergeurs", on a beau être sensé ne pas ignorer la loi, on ne monte pas non plus sa boule de cristal dans son sac à dos !
Il nous est arrivée de laisser des victuailles dans des bergeries pour remercier de la paille et du bois de chauffage que l'on y trouvait et utilisait pour y passer la nuit. Le troc a encore cours. Mais de vouloir tirer profit de toute prestation, viendra la mort de la randonnée. Déjà que les fils électrisés, les patoux, les nouveaux propriétaires qui clôture un GR, les engins motorisés non autorisés qui vous expliquent comment partager la nature... dégrade la randonnée en certains endroits...
La randonnée reste encore, hors le matériel, un sport financièrement abordable. Mais plus pour longtemps. Bivouaker devient de plus en plus difficile voire impossible dans certains massifs, départements... A vouloir tout maîtriser, il ne reste que les routes forestières, ou les GR, les autoroutes pédestres quoi ! Les petits chemins meurent étouffés par la végétation parce qu'il n'est plus possible d'y déposer un pas à cause des barrières qui florissent plus vite que la végétation.
S'il faut tout monnayer (s'assoir, dormir, aller aux toilettes, admirer le paysages...) , cela deviendra une rando avec péage. Et moi, je déteste les autoroutes. Je ne fais justement pas partie d'un club parce que je ne trouve aucun intérêt aux voyages en charter. J'aime cette liberté d'aller à mon rythme au gré des découvertes botaniques. Mais force est de constater que de plus en plus souvent, je dois rebrousser chemin à cause du sentiment surdéveloppé de propriété. Je me suis même fait virée d'un espace herbé sur un col, qui n'était pas un champ, sans clôture, non délimité, parce que allongée, je photographiais une fleur... "C'est privé ici ! Fouttez le camps !!" . J'ai eu beau expliquer ce que j'y faisais, cet animal mal embouché avait un bar à 500m, fermé dans cette période hors saison mais il avait grand besoin de faire valoir ses "droits de propriétaire".
Qu'est devenue en France, la liberté d'aller et venir ? Déposer sa rando sur un site très florissant c'est déjà risquer de perdre "son petit coin de paradis".
Pour randonner heureux, randonnons cachés... voilà où nous en sommes arrivés. Cela n'excuse en rien le comportement de certains que l'on ne peut appeler "randonneur" car le randonneur a normalement une éthique.
Mais on ne peut vouloir vivre du tourisme, vouloir développer celui-ci à tout crin et se plaindre après des conséquences !
J'ai commencé la randonnée où elle n'était connue que des gens du pays et qui ne marchaient pas pour le plaisir et des militaires. J'espère pour la nature et le devenir des sites naturels, qu'elle perde son effet de mode. Finalement, ce sera peut-être ce qui vise à la développer, le mercantilisme, qui sonnera son glas. la randonnée est devenue une poule au oeufs d'or... et vous connaissez la chute de l'histoire.
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Re: Comportement des randonneurs en refuge
Ça me fait penser à un oncle qui avait un verger et qui n'arrêtait pas de chasser les "gens de la ville" qui rentraient chez lui pour manger les abricots, cassaient les branches parce qu'ils ne savaient pas que les branches d'abricotiers sont fragiles et que le bois s'infecte s'il est mal coupé... et qui étaient très mécontents de voir ce gros balourd aux mains sales venir les houspiller.
Mon oncle avait les mains noires parce qu'il était garagiste... et ça ne donne à personne le droit de venir le piller.
Ça me fait penser au gardien du refuge des Barmettes qui se lamentait de remplir (gratuitement) la gourde de son 50iemme randonneur de la journée qui ne se rendait pas compte que tirer une canalisation (enterrée dans le roc à cause du gel l'hiver) depuis la source située à 300m lui avait coûté très cher + une analyse DASS tous les 6 mois, sans compter le temps qu'il passait à l'accueillir, remplir la gourde, nettoyer la boue laissée par les chaussures avec pour seul remerciement : vous pourriez mettre un robinet dehors, ça nous fait perdre du temps de venir quémander l'eau pure et gratuite de la montagne (vécu !)
Ça me fait penser au gardien du refuge Wallon qui en avait marre d'essayer d'interdire le bivouac sur la belle "pelouse gazonnée" en contrebas du refuge parce que c'est la zone d'épandage de la fosse septique et qui s'était vu signifier par les autorités en charge de l'hygiène qu'il serait responsable de toute maladie contractée par les dits sauvages campeurs...
Je pense que, quand on ne connaît pas un monde et qu'on passe dans la propriété de quelqu'un, on se doit d'être modeste, on se renseigne et on respecte ceux qui l'entretiennent (et peut être en sont "propriétaires", donc "responsables").
Ne pas oublier que la montagne si "naturelle" et "ouverte gratuitement à tous" (par un tour de passepasse de BOBO que j'ai du mal à comprendre) ne serait même pas accessible si des hommes et des femmes n'y oeuvraient pour un salaire et un travail d'une dureté qui ferait reculer bien des "randonneurs" ...
Merci de leur témoigner un minimum de respect et d'essayer de comprendre, se renseigner sur ce qu'est un refuge de montagne, qui l'a construit, qui l'entretient et l'anime, comment et de quoi il vit... (je crois avoir vu un post sur le sujet)
La montagne est loin d’être un monde gratuit où tout est permis et dû aux touristes de passage.
Ce ne sont pas les randonneurs qui entretiennent les chemins mais les paysans. Et s’ils s’écorchent les doigts et dépensent leurs quelques sous si âprement gagnés pour mettre des barrières, ce n’est pas par plaisir d’embêter les randonneurs : c’est parce qu’il y a une nécessité absolue. Demandez-leur, vous serez peut-être surpris par la réponse et la réelle complexité de ce milieu difficile.
Mon oncle avait les mains noires parce qu'il était garagiste... et ça ne donne à personne le droit de venir le piller.
Ça me fait penser au gardien du refuge des Barmettes qui se lamentait de remplir (gratuitement) la gourde de son 50iemme randonneur de la journée qui ne se rendait pas compte que tirer une canalisation (enterrée dans le roc à cause du gel l'hiver) depuis la source située à 300m lui avait coûté très cher + une analyse DASS tous les 6 mois, sans compter le temps qu'il passait à l'accueillir, remplir la gourde, nettoyer la boue laissée par les chaussures avec pour seul remerciement : vous pourriez mettre un robinet dehors, ça nous fait perdre du temps de venir quémander l'eau pure et gratuite de la montagne (vécu !)
Ça me fait penser au gardien du refuge Wallon qui en avait marre d'essayer d'interdire le bivouac sur la belle "pelouse gazonnée" en contrebas du refuge parce que c'est la zone d'épandage de la fosse septique et qui s'était vu signifier par les autorités en charge de l'hygiène qu'il serait responsable de toute maladie contractée par les dits sauvages campeurs...
Je pense que, quand on ne connaît pas un monde et qu'on passe dans la propriété de quelqu'un, on se doit d'être modeste, on se renseigne et on respecte ceux qui l'entretiennent (et peut être en sont "propriétaires", donc "responsables").
Ne pas oublier que la montagne si "naturelle" et "ouverte gratuitement à tous" (par un tour de passepasse de BOBO que j'ai du mal à comprendre) ne serait même pas accessible si des hommes et des femmes n'y oeuvraient pour un salaire et un travail d'une dureté qui ferait reculer bien des "randonneurs" ...
Merci de leur témoigner un minimum de respect et d'essayer de comprendre, se renseigner sur ce qu'est un refuge de montagne, qui l'a construit, qui l'entretient et l'anime, comment et de quoi il vit... (je crois avoir vu un post sur le sujet)
La montagne est loin d’être un monde gratuit où tout est permis et dû aux touristes de passage.
Ce ne sont pas les randonneurs qui entretiennent les chemins mais les paysans. Et s’ils s’écorchent les doigts et dépensent leurs quelques sous si âprement gagnés pour mettre des barrières, ce n’est pas par plaisir d’embêter les randonneurs : c’est parce qu’il y a une nécessité absolue. Demandez-leur, vous serez peut-être surpris par la réponse et la réelle complexité de ce milieu difficile.
Dominique http://chemineur.fr