"Chez Pierrot" (Cliquer ici pour retourner sur la fiche de "Chez Pierrot")

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Pascal 74
Messages : 872
Enregistré le : 17 juin 2007, 16:37
Localisation : Annecy

Message par Pascal 74 »

...Et pour l'envers du décor, je reproduis ci-dessous le message que j'ai laissé sur son blog :
"Cher Pierrot,
C'est non sans une certaine amertume que nous t'envoyons de nos nouvelles de notre séjour en corse.
Moi et mon épouse, randonnions sur le parcours du Mare à Mare sud la dernière semaine d'octobre 2011.
Le mercredi 27, nous avons fait étape dans ton gîte.
Rappelle-toi !
Nous avions réservé cette étape depuis 8 semaines.
Au téléphone, tu nous avais donné les tarifs : 115 € en chambre individuelle sur la base de deux personnes en demi-pension, 86 € en dortoir sur la même base.
Nous avions choisi le dortoir, question budget, sans que cela ne pose de problème lors de notre entretien téléphonique.
Mais venons en aux faits :
Ce mercredi 27 octobre, lors de notre arrivée, tu nous annonces : "Il n'y a plus de place en dortoir, il reste les chambres individuelles..."
"OK, pour la chambre individuelle" t'avions nous répondu, puisque, de toute façon, nous n'avions pas le choix !
Nous pensions, à ce moment là, que ta démarche était commerciale : Nous pensions sincèrement que tu nous facturerais notre séjour aux conditions initiales de la nuit en dortoir puisque, lors de notre entretien téléphonique d'il y a huit semaines, le couchage en dortoir était acté !
Nous te rappelons quand même, cher Pierrot, que nous avions demandé à dormir en dortoir et tu n'as pas soulevé d'objection lors de notre entretien téléphonique, huit semaines auparavant.
Cependant, après que nous nous soyons concertés, moi et mon épouse, nous étions prêt à consentir de payer le surcoût de la chambre individuelle, conscients qu'au moment même où la chambre individuelle nous a été proposée comme seule alternative, nous n'avions pas eu le réflèxe de demander les conditions de ce changement et l'on ne savait pas encore qu'il restait deux places en dortoir !
Nous avons passé une soirée sympathique, avec un repas, typiquement corse, apprécié par tous (rien à redire).
Mais voilà :
Il y a des lendemains qui déchantent.
Au petit déjeuner, nous sommes arrivés après un groupe de six randonneurs qui avaient dormi dans le dortoir; qui avaient déjeuné sans problème. Malheureusement, il ne restait presque plus de pain pour les suivants (nous) et encore moins pour les deux randonneurs arrivés après nous; Il ont eu droit à un peu de pain que sur l'insistance du plus agé des deux qui a déclaré : "pas croyable", qu'il n'y ait plus de pain disponible !
Ce couple de randonneur, le père et son fils, a été confronté à la même situation que la nôtre, à savoir : Plus de place en dortoir, donc chambre individuelle à 115 €, mais eux, n'avaient pas réservés (ce qui n'est pas une excuse).
Nous apprenons, ce matin même, du seul groupe de randonneurs cité plus haut (il n'y en avait pas d'autres) q'il restait deux lits dans leur dortoir, inoccupés !
Losqu'il s'est agi de payer notre séjour, tu nous as dis : " c'est normal de payer les 115 € de la chambre puisque vous avez dormi dedans"; "le groupe avait réservé avant vous"...Nous avons payé pour ne pas faire d'histoire, cependant :
Tu sembles oublier qu'il restait (au moins) deux places en dortoir...
Tu nous a menti, et pas qu'à nous !
Ce n'est pas bien.
Nous avons rencontrés beaucoup de corses dans notre vie : Nous n'avions pas toujours la même vision des choses mais jamais aucun corse ne nous a arnarqué; tu es le premier !
Tu es présenté comme étant représentatif de l'âme corse et c'est là que c'est grave.
Parce que l'âme corse, de ce que nous en savons, n'est pas à l'image de quelqu'un qui fait de la vente forcée dans une relation commerciale : Si tu nous avais dit qu'il n'y avait pas de place en dortoir dès le début, que se soit vrai ou pas (on ne serait pas aller vérifier), on aurait probablement changé notre plan de route.
Voilà, cher Pierrot, nous exprimons ce que nous avions sur le coeur.
Nous nous reverrons sans doute pas et c'est mieux ainsi.
Pascal et Sylvie."
Pour une montagne libre.