La « mire lointaine » du Mont Macaron à Cantaron est considérée par les astronomes comme un précieux vestige rappelant les expériences sur la vitesse de la lumière effectuées par l’observatoire de Nice.
Elle est éloignée de 6,5 kilomètres de l’Observatoire de la Côte d’Azur et situe pour lui le Nord. Elle jouait son rôle en renvoyant avec précision, grâce à un miroir disposé à l’arrière d’un tube métallique, le faisceau lumineux qu’on lui envoyait du Grand méridien de l’observatoire. La mire a été utilisée pour la première fois en 1891. Au-dessus de la porte, la grille ronde qui permettait au faisceau lumineux de viser le miroir au travers du tube métallique, a été remise en place. Les Annales de l’Observatoire indiquaient à la fin du XIXe siècle : « Cette mire constitue pour les travaux méridiens un remarquable élément de contrôle; son observation régulière, poursuivie depuis bientôt six ans à Nice, conduit déjà à des résultats qui sont du plus haut intérêt pour l’astronomie de position… ».
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